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Un impossible général

Notes

Frédéric O. Sillig



Papiers d'identité, cartes bancaires, permis de conduire, clés, menue monnaie prennent place dans mes poches chaque matin avant mon départ de chez moi. C'est lors de ce transfert quotidien qu'inéluctablement, je songe à cet homme hors du commun qui exerce en moi une certaine fascination en dépit de mon aversion pour son implacable cruauté qui doit sans doute participer au caractère romanesque de la construction de son personnage.
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Voici son histoire :
Française depuis le traité d'Amiens01, l'île d'Elbe, le voit naître en 1808. Il se nomme Giuseppe Vantini. Son père, italien ou corse – selon les sources – est au service de Napoléon Ier. À la mort de sa mère, Giuseppe est supposé être élevé par la sulfureuse Pauline Bonaparte02 – sœur de l'Empereur – qui lui aurait appris le français. Âgé de six ans, il est envoyé à Livourne pour entrer dans l'école choisie par sa tutrice, mais le bateau qui le transporte est arraisonné par des pirates barbaresques. Giuseppe est alors conduit sur le marché aux esclaves des souks de Tunis où il est vendu au Bey de cette ville qui avait un droit de préemption sur ce genre de transaction. Adolescent, il échappe à sa canonique destinée d'eunuque au harem du Bey grâce à un médecin français qui, au sérail, est attaché au recrutement des mamelouks03 et qui le fait rejoindre la garde prétorienne du Bey où il va se convertir à l'islam et prendre le nom de Yusuf04. Devenu mamelouk, il apprend rapidement l'espagnol, l'arabe, le turc ainsi que le maniement des armes, l'équitation et les arts, disciplines dans lesquelles il excelle sans tarder ; ce qui lui vaut la bienveillance du Bey.
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À l'âge de 18 ans, il commence à manifester un coupable intérêt pour le « parti français » qui se forme à Tunis en plus d'être surpris par un garde du palais dans une intrigue amoureuse avec une dénommée Kaboura, qui de surcroît est une des filles du Bey. Conscient du mortel danger d'être découvert, il doit se résoudre à se débarrasser du garde non sans lui avoir arraché la langue et tranché la tête. Sa situation devient critique au sérail dont il est très difficile de s'exfiltrer. Il doit alors prendre la décision de s'enfuir. Prétextant une maladie, il parvient à sortir du palais au motif d'un besoin de soins particuliers. Avec l'aide Jules de Lesseps05 – frère de l'illustre Ferdinand06 – et d'un négociant français, il organise son embarquement sur l'Adonis, un brick à destination de Sidi-Ferruch. Son stratagème découvert, la garde du sérail est à ses trousses dont cinq turcs postés à l'endroit où l'attend un canot annexe au navire. Peu rompus à l'exercice des armes, les bidasses forment un faisceau dans l'attente de voir arriver Yusuf qui lui, les observe de loin. Tirant parti du manque de vigilance de ces cerbères d'opérette, il parvient aux fusils sans être vu, les jette à la mer, pourfend deux des gardes et met les trois autres en fuite.
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Quelques jours plus tard, le 16 juin 1830, il accoste à Sidi-Ferruch où le corps expéditionnaire français vient de débarquer l'avant-veille. Il est immédiatement remarqué par le maréchal de Bourmont07 à qui il sert d'interprète et se voit nommé par ce dernier Khalifa de l'Agha des Arabes, fonction dotée du grade de lieutenant. De Bourmont refuse en juillet de reconnaître le nouveau monarque Louis-Philippe. Il est immédiatement remplacé par le général Bertrand Clauzel08 qui demande à Yusuf, maintenant capitaine, de créer un escadron de cavaliers indigènes qui deviendra de manière officielle, le 9 mars 1831, le fameux corps des Spahis au sein du 1er régiment des chasseurs d'Afrique.
Après l'offensive sur Médéa, où il s'est particulièrement distingué, Yusuf est désigné pour faite partie de l'expédition de Bône par le duc de Rovigo09 de sinistre mémoire. Il doit y assister le capitaine d'artillerie d'Armandy10 qui a été choisi pour diriger l'opération. Mais c'est l'initiative et la ruse de Yusuf qui permet d'investir, avec 31 marins, la citadelle défendue par 5 000 turcs le 27 mars 1832. Ce qui lui vaut la croix de chevalier de la Légion d'honneur. À la tribune de la Chambre, le ministre de la Guerre, le maréchal Nicolas Jean-de-Dieu Soult11, s'écrie « La prise de Bône est le plus beau fait d'armes du siècle ! ».
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Yusuf se fit encore remarquer au cours des campagnes de 1832 et 1833, et se voit investi à cette occasion du rôle de chef d'escadron dans le corps des spahis réguliers du « colonel-agha » Marey-Monge12.
Les généraux Desmichels13 et Trézel14 successivement en charge de la conquête de l'Algérie sont jugés trop mous avec l'Émir Abd El-Kader15, le principal résistant à la domination française. Ils sont remplacés par Clauzel, devenu maréchal dans l'intervalle, et qui s'est lui-même convaincu qu'un assujettissement rapide du pays est envisageable… bien entendu, par ses soins. Clauzel fait alors appel à Yusuf pour mener la campagne de Mascara. Ce dernier le rejoint en chevauchant sur plus de 140 kilomètres en milieu terriblement hostile avec une garde fort réduite, un exploit éblouissant. Il est titularisé officier de la Légion d'honneur, le 14 août 1835.
En début d'année suivante, le maréchal Clauzel nomme Yusuf « Bey de Constantine » et l'invite à l'accompagner sur de l'expédition de Tlemcen. Le 15 janvier 1836, Yusuf attaque le camp d'Abd El-Kader et entame une poursuite de l'Émir de pas moins de 25 km au terme de laquelle ce dernier échappe de justesse grâce à l'extraordinaire endurance de son cheval.
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En avril, Yusuf s'installe au camp de Dréan, pour se livrer à la razzia des tribus insoumises avec lesquelles il est aussi impitoyable qu'avec les traîtres, à l'image de son propre secrétaire, soupçonné de forfaiture, à qui il fait trancher la tête sans le moindre jugement. Dans le même temps Clauzel n'obtint pas à Paris les renforts nécessaires pour le projet de prise de Constantine qu'à tort il n'annule pas, mais retarde en novembre 1836. Yusuf est une nouvelle fois désigné pour diriger l'attaque en dépit de cette situation inopportune. Bien qu'arrivé sans combat devant la ville, le manque de munitions, l'absence de renforts et la venue prématurée de la neige induisent un cuisant échec dont Yusuf devra injustement en supporter le poids. En partie seulement, puisque Clauzel sera évincé au profit du général Damrémont16 qui, les crédits obtenus de Paris, finalisera – sans Yusuf – la prise de Constantine en octobre 1837 au cours de laquelle il perdra la vie.
Yusuf, plein d'amertume, doit à nouveau se contenter du rang de chef d'escadron aux spahis réguliers de Bône. Mais sa renommée demeure toutefois intacte et se renforce même lors d'un séjour en métropole où, fêté partout, il devient pour quelques mois la coqueluche du Tout-Paris. Il épouse alors Adelaïde, la sœur du maréchal des logis Gustave Weyer, malgré les réticences conservatrices de la famille lorraine de la promise. Pour ce faire, il abjure la religion musulmane et se convertit au catholicisme. Devenu lieutenant-colonel en 1838 et naturalisé français, Yusuf reçoit le commandement des spahis d'Oran, tout en restant, à l'aube de ses trente ans, dans les cadres de l'armée au titre « d'indigène ».
Au cours de l'année 1842, le Maréchal Bugeaud17 écrit au ministre de la Guerre :
« L'éloge du lieutenant-colonel Yusuf est dans toutes les bouches. Il n'est pas un officier, pas un soldat de la province d'Oran qui ne l'admire ! Jamais on n'a montré plus d'élan, plus d'activité dans l'esprit et dans le corps... Yusuf est un officier de cavalerie légère comme on en trouve bien peu. Aussi désirai-je vivement qu'il soit fait colonel, commandant tous les spahis d'Algérie. Il saura donner à tous les habitudes, l'esprit et l'élan guerriers qui ont si fort distingué les escadrons de Mascara, auxquels on doit une grande partie des succès obtenus. »
Cette proposition valut presque aussitôt à Yusuf le grade de colonel et le commandement suprême des spahis d'Algérie
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La smala d'Abd El-Kader18, qui constitue la capitale itinérante de l'Émirat, est installée en mai 1843 aux environs de Boghar sur la source de Tanguine. Elle est composée de 368 douars disposés sur 4 enceintes concentriques abritant environ 40 000 habitants défendus par 5 000 combattants dont 2 000 cavaliers. Bugeaud est informé de la localisation approximative du camp à 80 km au sud de Gougjila, une distance devant être parcourue sans le moindre approvisionnement en eau. Ordre est donné au duc d'Aumale19 de prendre la smala. Ce dernier fait évidement appel à Yusuf pour le seconder dans l'attaque et en premier lieu s'occuper de l'approche du campement au cours de laquelle Yusuf va faire brutalement éliminer les sentinelles successives qui allument des feux à l'approche de l'avant-garde française. Le 16 mai 1843, sous la direction du duc d'Aumale, les escadrons du lieutenant-colonel Morris20 et ceux de Yusuf assurent la victoire avec seulement 1300 fantassins et 600 cavaliers en exploitant l'effet de surprise construit par ce dernier. On déplore 9 français tués contre 300 morts algériens et 3 000 prisonniers. Mais Abd El-Kader, absent du camp ce jour-là, reste introuvable. Une première citation et la cravate de commandeur de la Légion d'Honneur sont décernées au lieutenant-colonel Yusuf à la suite de ce haut fait d'armes01.
Après ce coup d'éclat, le duc d'Aumale repart pour la France et Yusuf se livre à un certain nombre d'opérations contre les tribus de la province d'Alger, toujours à son avantage. Puis c'est la campagne du Maroc, notamment la bataille d'Isly21 le 14 août 1844, où il s'illustre à nouveau pour décrocher sa dix-septième citation à la tête du premier échelon de la charge de cavalerie après s'être livré à une action particulièrement audacieuse. Juillet 1845, le voit bombarder maréchal de camp et commandeur de la Légion d'honneur.
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En septembre, nouvelle offensive d'Abd El-Kader désormais proclamé sultan, qui se poursuit par le célèbre combat de Sidi Brahim qui sera catastrophique pour le contingent français. Bugeaud décide alors de désigner une fois de plus Yusuf pour continuer la poursuite d'Abd El-Kader et ses troupes qui sont mises en déroute en décembre. La colonne qui comprend les troupeaux et bagages de la tribu est attaquée en premier afin de forcer la colonne des combattants à venir les défendre. Au cours de la bataille qui suit près de Tenda, Abd El-Kader parvient in extremis à s'échapper, abandonnant ses biens, ses blessés et ses morts.
Reposée après trois mois de campagne, la cavalerie de Yusuf repart d'Alger sur les traces de l'Émir qui est repéré vers Bou Saada22 le 12 mars 1846. Un important butin est saisi par les spahis mais la qualité légendaire du cheval d'Abd El-Kader va lui permettre une fois encore d'échapper à ses poursuivants après une course de plus de 20 km.
À cette époque Bugeaud tenait Yusuf en grande estime et l'appelait le « Murat de l'armée ». Mais bientôt le maréchal repart pour la métropole et Abd El-Kader se réfugie au Maroc avant de se résoudre à se rendre. L'époque glorieuse des chevauchées est terminée. Yusuf est nommé inspecteur général permanent de la cavalerie indigène mais sans atteindre le grade de général qu'il souhaite ardemment ; il est tout de même cité à l'ordre du jour pour la dix-septième fois.
En 1851 Yusuf publie un livre « De la guerre en Afrique » qui va servir de base à la future réglementation de l'armée coloniale. Il obtient enfin le grade de général. À cette occasion, Louis-Napoléon – futur Napoléon III – devenu Président de la république, écrit à son sujet :
« Il était juste que la France adoptât celui qui, depuis de longues années, la défend en Algérie avec tant de courage et de dévouement. »
Mais l'aventure ne s'arrête pas là puisqu'avec le concours du général Aimable Pélissier, il prend l'oasis de Laghouat le 4 décembre 1852 et fait grand officier de la Légion d'honneur.
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Le désormais général Yusuf est en 1854 engagé cette fois dans un épisode de la guerre de Crimée23. Il est en outre chargé de mettre sur pied plusieurs régiments de spahis orientaux appelés bachi-bouzouks24, très vaillants au combat mais rapidement décimés par le choléra contracté dans la Dobrudja25. Il retourne en Alger où en 1856, il reçoit sa troisième étoile avec vingt-cinq citations à l'ordre de l'Armée. Puis il dirige, en application des consignes du général Randon26, des opérations qui concluent en 1857 à la reddition finale de la Kabylie. Une épidémie de choléra décime à nouveau ses troupes en 1859 lors d'une expédition contre la tribu marocaine des Beni-Snassen27. L'année suivante, Napoléon III le fait grand-croix de la Légion d'honneur28. Il joue encore un rôle important face aux insurrections de 1864 dans l'algérois et l'oranais. Mais le nouveau gouverneur général de l'Algérie le maréchal de Mac-Mahon29 demande la mutation en métropole de Yusuf en proie à de multiples intrigues et de calomnies dues en partie à la jalousie de ses pairs, à ses méthodes expéditives, mais aussi à son caractère à l'euphémique qualification de « difficile ». Disgracié il est affecté au commandement de la 10e division militaire de Montpellier. Sa santé s'aggrave alors rapidement, probablement du fait de l'inaction et de la rancœur. Il s'installe à Cannes où il meurt le 16 mars 1866 en s'écriant dans un dernier souffle : « Algérie en avant ! »
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EPILOGUE

Pour quel motif et à quel titre le quotidien remplissage de mes poches donne lieu à de telles songeries liées à ce si singulier individu ? La raison en est simple : Les quelques menus colifichets, qui me sont indispensables à l'exercice affiché d'un semblant de vie sociale, sont tout simplement extraits chaque jour d'un tiroir de la table de chevet personnelle de l'illustre général qui trône tout à côté de ma table de travail.
Un petit meuble – de style Empire évidement – au fin placage d'acajou qui doit dater du début du XIXe siècle30. Yusuf en est probablement entré en possession lors de son installation algéroise en 1845 à Djenan-el-Khiat, une propriété louée puis cédée par l'État en reconnaissance des services rendus. Ce domaine était situé au nord du Palais d'été du Gouverneur, et traversé par une voie qui sera appelée « Chemin Yusuf », puis « Avenue du général-Yusuf » évidemment rebaptisée31 à l'indépendance de l'Algérie. Son épouse Adélaïde y vécut jusqu'à sa mort en 1907. Une kouba32 érigée au sein du parc servit de tombeau au général durant 46 ans. En 1912, son corps fut transféré au cimetière de St Eugène pour laisser la place à la construction d'un dépôt destiné aux Tramways Algérois33.
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rquad.jpg   FOS © 21 octobre 2020

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[01]  Traité d'Amiens 27 mars 1802 : Restitution à la France des récentes conquêtes britanniques dont l'île d'Elbe.  [ retour ]
[02]  La plupart des historiens situent l'arrivée de Pauline Bonaparte à l'île d'Elbe en 1815, ce qui rendrait cette assertion erronée.  WIKIPÉDI  [ retour ]
[03]  Mamelouks : Membres d'une milice formée d'esclaves affranchis au service de différents souverains musulmans.  WIKIPÉDI  [ retour ]
[04]  Yusuf est la forme arabe de Joseph (Giuseppe). Vantini a probablement choisi ce nom comme identité unique. Toutefois on retrouve sur certains documents postérieurs à sa nationalisation française – notamment son acte de décès – les prénoms de Marie Édouard.  [ retour ]
[05]  Jules de Lesseps  WIKIPÉDI  [ retour ]
[06]  Ferdinand de Lesseps  WIKIPÉDI  [ retour ]
[07]  Louis Auguste Victor de Ghaisne,comte de Bourmont,   WIKIPÉDI  [ retour ]
[08]  Bertrand Clauzel  WIKIPÉDI  [ retour ]
[09]  Anne Jean Marie René Savary, duc de Rovigo  WIKIPÉDI  [ retour ]
[10]  Édouard1 Buisson d'Armandy,  WIKIPÉDI  [ retour ]
[11]  Nicolas Jean-de-Dieu Soult  WIKIPÉDI  [ retour ]
[12]  Guillaume Stanislas Marey-Monge  WIKIPÉDI  [ retour ]
[13]  Louis Alexis Desmichels  WIKIPÉDI  [ retour ]
[14]  Camille Alphonse Trézel  WIKIPÉDI  [ retour ]
[15]  Abd El-Kader Abdelkader ibn Muhieddine  WIKIPÉDI  [ retour ]
[16]  Charles-Marie Denys de Damrémont  WIKIPÉDI  [ retour ]
[17]  Thomas-Robert Bugeaud  WIKIPÉDI  [ retour ]
[18]  Prise de la smalah d'Abd-el-Kader
Pour les rieurs : Évoquée dans le fameux sketch de Pierre Dac et Francis Blanche Le Sâr Rabindranath Duval.  WIKIPÉDI  [ retour ]
[19]  Henri d'Orléans, duc d'Aumale  WIKIPÉDI  [ retour ]
[20]  Morris Louis-Michel Morris  WIKIPÉDI  [ retour ]
[21]  Bataille d'Isly  WIKIPÉDI  [ retour ]
[22]  Bou Saada, un lieu important dans la vie de l'auteur de ces lignes. Première conduite d'une voiture sur les genoux de son cousin. Une 15CV 6 cylindres.  [ retour ]
[23]  Guerre de Crimée  WIKIPÉDI  [ retour ]
[24]  Bachi-bouzouks : Terme très prisé dans le vocabulaire incendiaire du capitaine Haddock  [ retour ]
[25]  Dobrudja  WIKIPÉDI  [ retour ]
[26]  Jacques Louis Randon  WIKIPÉDI  [ retour ]
[27]  Beni-Snassen  WIKIPÉDI  [ retour ]
[28]  Grades de la Légion d'honneur de Yusuf :
1832 Chevalier
1835 Officier
1843 Commandeur
1852 Grand-Officier
1860 Grand-Croix  [ retour ]
[29]  Patrice de Mac Mahon  WIKIPÉDI  [ retour ]
[30]  Acajou : Napoléon Ier avait décidé en 1806 d'un embargo intégral sur les importations issues des compagnies de possession transport britanniques dont l'acajou de Cuba.  [ retour ]
[31]  La voie est aujourd'hui appelée avenue Ahmed Ghermoul.  [ retour ]
[32]  Kouba : Édicule à plan carré blanchi à la chaux surmonté d'une coupole servant en général de sépulture d'un notable.  [ retour ]
[33]  1912 Probablement à ce moment que ce chevet est entré en possession de mon arrière grand père Charles Kohler.  [ retour ]

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1.1Chevet de Yusuf (détail)
1.2Doc identié
1.3Cartes de crédit
1.4Clés
1.5Monnaie
1.6Billlets de banque
1.7dito
*************************
2.1Île d'Elbe
2.2Île d'Elbe
2.3Pauline Bonaparte
2.4dito
2.5Tunis
2.6Palais du Bey Tunis
2.7dito
*************************
3.1Jules de Lesseps
3.2Brick
3.3Sabre de Mamelouk
3.4Mamelouk
3.5Faisceau de fusils
3.6Annexe de navire
3.7dito
*************************
4.1Débarquement é Sidi-Ferruch
4.2dito
4.3de Bourmont
4.4Clauzel
4.5Duc de Rovigo
4.6d'Armandy
4.7Soult
*************************
5.1Yusuf
5.2Marey-Monge
5.3Abd El-Kader
5.4Prise de Bône
5.5dito
5.6Palais du Bey Constantine
5.7dito
*************************
6.1Danrémont
6.2Spahis de Bône
6.3dito
6.4Bugeaud
6.5Constantine
6.6dito
6.7Yusuf
*************************
7.1Plan de la smala d'Abd El-Kader
7.2Duc d'Aumale
7.3Morris
7.4Prise de la smala d'Abd EL-Kader
7.5dito
7.6dito
7.7dito
*************************
7.1Bataille d'Ysly (prob. Abd El-Kader)
8.2Bou Saada
8.3dito
8.4Livre de Yusuf
8.5Napoléon III
8.6Aimable Pélissier
8.7Insigne d'officier de la Légion d'honneur
*************************
9.1Crimée
9.2Bachi-bouzouk
9.3Chef Snassen
9.4Randon
9.5Insigne de Grand croix de la Légion d'honneur
9.6Kabylie
9.7Mac Mahon
*************************
10.1Chevet de Yusuf
10.2Palais d'été du Gouverneur Alger
10.3dito
10.4Kouba
10.5Cimetière de St-Eugène
10.6dito
10.7Plan d'Alger 1960 (Av. Yusuf et dépôt des T.A.)

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